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Remiremont – Pascal Elbé ovationné pour l’avant-première de La Bonne étoile

C’est dans une ambiance chaleureuse et festive que Pascal Elbé a fait son entrée, ce dimanche matin, dans la salle 1 du cinéma Majestic France à Remiremont. Fidèle à sa promesse, l’acteur et réalisateur est revenu dans les Vosges pour présenter en avant-première son nouveau film, La Bonne étoile, tourné dans la région l’an dernier. Cette co-organisation du Cinéma Majestic et Passion Cinéma a tenu toute ses promesses.


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Un public conquis

Dès son apparition, la salle s’est manifestée pour l’accueillir sous les applaudissements. Figurants, admirateurs, familles entières, cinéphiles curieux : tous tenaient à venir saluer celui qui, pendant plusieurs semaines, avait transformé leurs villages en décors de cinéma. L’émotion était palpable, autant du côté du public que du réalisateur. « Je suis gâté », a confié Pascal Elbé, visiblement touché. « C’est une région unique qui m’a permis d’aller au bout de cette aventure. J’ai été tellement bien accueilli partout. Ça me fait chaud au cœur de revenir ici. »


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Un film ancré dans les Vosges

Tourné entre Plombières-les-Bains, Fontenoy-le-Château, Rambervillers, Hadol, Bains-les-Bains, They-sous-Montfort et au château de Villé à Nossoncourt, La Bonne étoile s’impose comme une véritable déclaration d’amour aux Vosges. « Plombières-les-Bains a été notre point d’ancrage », explique Pascal Elbé. « C’est une ville magnifique, avec une atmosphère figée dans le temps, presque cinématographique par nature. On y sent le passé, la grandeur d’autrefois, et surtout une chaleur humaine rare. »

Le réalisateur était accompagné pour l’occasion de l’acteur vittellois Sullivan Da Silva, présent lui aussi à l’écran. Pendant près de trois quarts d’heure, les deux complices ont échangé avec le public dans une discussion spontanée, entre rires et confidences, avant la projection très attendue.


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Jean-Charles Contaud, Sullivan Da Silva et Pascal Elbé

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Pascal Elbé et Sullivan Da Silva

Une “tragico-comédie” sur fond d’Occupation

Située en France en 1940, l’histoire suit Jean Chevalin (incarné par Benoît Poelvoorde), un homme qui, pour fuir la misère et passer en zone libre, décide de se faire passer pour juif avec sa famille. Ce stratagème aussi absurde que touchant va bouleverser sa vie et l’amener à revoir ses préjugés.À l’écran, le film réunit un casting de choix : Benoît Poelvoorde, Audrey Lamy, Zabou Breitman et Pascal Elbé lui-même.


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« J’avais envie d’une comédie dramatique, d’une tragédie à l’italienne », confie le réalisateur. « Quelque chose d’émouvant, de drôle et d’humain à la fois. Benoît Poelvoorde s’est imposé naturellement. Pour moi, il a quelque chose de Bourvil — cette douceur, cette lumière intérieure, cette capacité à incarner des personnages simples qui deviennent, sans le vouloir, des miroirs d’humanité. Jouer à ses côtés a été un vrai bonheur. »

Un hommage à l’histoire et aux territoires

Si La Bonne étoile aborde une période sombre, Pascal Elbé tenait à en faire un film profondément humain, sans pathos. « Parler de l’histoire, c’est parler de soi. C’est se souvenir d’où l’on vient et de ce que l’on est. Il ne faut rien occulter. »

Le projet a pu voir le jour grâce au soutien de la Région Grand Est et du département des Vosges. « Peu de régions offrent un tel accompagnement, et c’est une belle manière de valoriser leurs territoires. Moi qui suis originaire d’Alsace, je peux dire que les Vosges ont une authenticité incroyable. On parle parfois de la “diagonale du vide”, mais ici c’est tout le contraire : c’est plein de vie, de générosité et de beauté. Les Vosgiens peuvent être fiers. »

De nouvelles aventures en vue

À la fin de la rencontre, Pascal Elbé a pris un moment pour saluer ses figurants et remercier les équipes locales.


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Avant de repartir vers d’autres avant-premières, il a confié à l’autrice Laetitia Reynders qu’il s’apprêtait à tourner un nouveau film à Verdun : une adaptation du roman De femme et d’acier de Cécile Chabaud. Ce projet racontera le destin de Nicole Girard-Mangin, seule femme médecin officiellement engagée dans l’armée française pendant la Première Guerre mondiale. « Un destin hors norme », souligne-t-il, « et l’occasion de mettre en lumière le rôle des femmes dans les conflits. »


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Pascal Elbé et Laetitia Reynders

Une projection sous le signe de l’émotion

Lorsque les lumières se sont éteintes, la salle a retenu son souffle. À la fin, un tonnerre d’applaudissements a salué le film. La Bonne étoile est une œuvre à la fois tendre, drôle et bouleversante, traversée de clins d’œil à La vie est belle de Roberto Benigni ou encore à "La Grande Vadrouille" de Gérard Oury. Un film qui, par son humour et sa justesse, rappelle que l’humanité peut survivre même dans les heures les plus sombres.


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Les spectateurs sont venus laisser des petits mots de remerciement sur l'affiche du film


La Bonne Étoile - Film produit par Quad Films Production + Coproduction ADNP Père et Films et France 3 Cinéma.

Distribution : UGC

Date de sortie officielle dans les salles : 12 novembre 2025


Rédaction : Alain Reynders

Photos : Alain Reynders, Pascal Gavoille, captures d'écran de la bande annonce

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