Épinal - "Épinal fait son cinéma 2026", une 3e édition en partage, entre mémoire et création
- actuvosges88
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La troisième édition du festival Épinal fait son cinéma se tiendra du 17 au 22 mars 2026. Portée par Image’Est, la manifestation confirme, à travers ses premiers rendez-vous dévoilés, une ambition claire : célébrer le septième art dans toute sa diversité, de la transmission scolaire aux échanges professionnels, du patrimoine aux formes contemporaines de création.

Une affiche qui donne le tempo
L’affiche officielle, signée par l’illustratrice Alice Favory, donne d’emblée le ton. Elle reflète l’ADN d’un festival ouvert et curieux, attaché à toutes les manières de faire, de voir et de penser le cinéma. Avant-premières accompagnées d’équipes de films, rétrospectives, ateliers, expositions, master class et rencontres professionnelles composeront une semaine dense, pensée autant pour le grand public que pour les acteurs du secteur.

Buster Keaton en majesté lors d’un ciné-concert événement
Moment fort déjà très attendu : le ciné-concert consacré à Buster Keaton. Après avoir accompagné The Kid de Charlie Chaplin lors de l’édition précédente, l’orchestre spinalien La Belle Image renouera avec l’âge d’or du cinéma muet. Sous la direction de Pieter-Jelle de Boer, la formation interprétera une création originale de Marc-Olivier Dupin, écrite pour trois courts métrages emblématiques réalisés par Keaton au début des années 1920 : One Week, The Goat et Hard Luck.


Deux soirées permettront au public de (re)découvrir l’inventivité burlesque et la modernité de ces œuvres, le samedi 21 mars à La Vôge-les-Bains puis le dimanche 22 mars à Épinal. Une expérience immersive où musique vivante et images dialoguent avec une rare intensité.
Une attention renouvelée aux publics scolaires
La transmission reste au cœur du projet. Trois films sont d’ores et déjà programmés à destination des scolaires. Parmi eux, Le Secret des mésanges, long métrage d’animation en papier découpé d’Antoine Lanciaux, sera présenté en présence de Didier Falk, bruiteur et compositeur de la musique du film. La projection sera prolongée par une exposition accueillie à la Bibliothèque Multimédia Intercommunale d’Épinal.
Les élèves pourront également découvrir Planètes de Momoko Seto ainsi que Olivia d’Irene Iborra Rizo, adaptation du roman La Vie est un film de Maite Carranza D’autres séances et ateliers pédagogiques viendront compléter cette programmation, dont les détails seront révélés à la mi-janvier.
Trois temps forts pour les professionnels
Fidèle à sa vocation fédératrice, le festival accordera une place importante aux rencontres professionnelles. Dès le mardi 17 mars, une journée dédiée aux acteurs régionaux du cinéma et de l’audiovisuel réunira producteurs, auteurs et techniciens autour de problématiques actuelles de la filière, en lien avec l’APAGE et le Bureau des Images Grand Est.
Le mercredi 18 mars, la Délégation académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle (DAAC) Nancy-Metz proposera aux enseignants un rendez-vous culturel sous forme de master class et de temps d’échanges privilégiés. Enfin, le jeudi 19 mars sera consacré aux exploitants de salles, invités à découvrir en avant-première des films de patrimoine appelés à ressortir en salle, en présence de distributeurs spécialisés.

Image’Est, moteur régional de la culture cinéma
Basée à Épinal depuis 2009, Image’Est s’affirme comme un acteur essentiel du paysage audiovisuel du Grand Est. Association des professionnels de l’image, elle œuvre à la fois pour la promotion de la création régionale, la circulation des œuvres et la préservation d’un patrimoine exceptionnel, fort de milliers de films et de plus d’un million de photographies. Labellisée Pôle régional d’éducation aux images, elle mène également un travail de fond en direction des jeunes publics et des salles de cinéma, dans une logique de médiation et de transmission.

Avec cette édition 2026, Épinal fait son cinéma confirme ainsi sa place singulière : un festival à taille humaine, attentif aux héritages comme aux regards émergents, où le cinéma se vit autant comme un art que comme une expérience collective.
Rédaction : Alain Reynders

