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Épinal - Les rencontres Bodypainting, une autre facette des Imaginales

Dans les allées enchantées des Imaginales, festival des mondes fabuleux, un souffle d’art et de magie a traversé l’Espace Cours. Là, sous les doigts inspirés d’artistes venus d’horizons multiples, des corps ont quitté leur simple enveloppe pour devenir toiles vivantes, messagers d’émotions et d’imaginaires.


Épinal, aux couleurs du rêve : quand le corps devient poème

C’est ici, à Épinal, que la « Rencontre Bodypainting France » a une nouvelle fois déployé ses ailes de pigments et d’audace. Quarante artistes, quarante modèles, quarante photographes. Une symphonie à trois voix orchestrée par l’association Les Pygmalions, où chaque geste, chaque trait, chaque lumière a sublimé l’éphémère.


Un village d’art à ciel ouvert

Deux jours durant, un village de couleurs a éclos au cœur du festival. Pinceaux en main ou aérosol à portée de souffle, les créateurs ont tissé, sous le regard curieux des passants, des univers entiers sur la peau de leurs modèles. Peaux devenues galaxies, visages transformés en masques mythologiques, dos dessinés comme des vitraux... chaque recoin du corps racontait une histoire.



Dans ce ballet silencieux, le public, émerveillé, est devenu complice ; un témoin privilégié de la transformation, spectateur d’un art qui ne vit qu’un instant, mais marque les esprits durablement.

Des héros, des hommages, des âmes peintes

Le thème de cette édition – « Mon idole, mon super-héros » – a résonné avec puissance. Certains ont évoqué l’enfance, le rêve, les capes et les légendes. D’autres, plus intimes, ont peint la mémoire d’un être aimé, d’un regard qui a compté, d’un sourire perdu. Commandant Cousteau, grand-mère adorée, enfant disparu : les super-héros avaient mille visages, et aucun ne portait le même costume.





Et puis, comme un prélude à l’invisible, un hommage à l’univers d’Avatar avait, la veille, teinté les peaux de bleu, d’étrangeté et de lumière. Car ici, l’imaginaire est la seule frontière.

Un défilé comme un dernier sortilège

Quand le jour a commencé à décliner, c’est sous le chapiteau féerique du Magic Mirror que tout s’est achevé – ou commencé. Les modèles peints ont défilé, comme sortis d’un rêve, avançant lentement parmi les reflets et les murmures. Ils ne sont plus tout à fait humains, ni tout à fait chimères : ils sont devenus œuvres, respirations, merveilles…

Le public a retenu son souffle, photographié, applaudi, échangé quelques mots. Et puis déjà, l’instant s’est évanouit, évaporé. L’art s’est effacé, emporté comme une empreinte sur le sable, confirmant son statut éphémère.




Merci à Kazim le coordinateur de ce village Bodypainting

Un rendez-vous de lumière et d’audace

Depuis plus de dix ans, cette Rencontre a su faire d’Épinal un phare pour le bodypainting en France et au-delà. Un sanctuaire de liberté créative, un écrin pour celles et ceux qui peignent sur le vivant, et font de chaque corps un manifeste.

Au cœur des Imaginales, elle a rappelé, avec poésie, que l’art est aussi fait de peau, de souffle, et d’instants. Et que parfois, il suffit d’un peu de couleur et d’un regard pour faire naître un monde différent.

Rédaction : Alain Reynders

Photos : Etienne Nourdin (photo en-tête d'article) Vincent Thiery, Mathilde Rouchaville, Estelle Wankiewicz, Carol Kro, Élisabeth Lasseront, Kazim (FB)

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