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Remiremont – La passion automobile au cœur de la Ville

La 22e édition du salon de la voiture de course Rétro a occupé le week-end des Romarimontains. 


Une inauguration relevée par la présence des édiles

C’est sous les coups de ciseaux conjoints de François Vansson président du Conseil Départemental, de Valérie Jankowski, conseillère départementale, de Christophe Naegelen, député de la circonscription, de Jean-Benoît Tisserand, maire de Remiremont, d’une délégation du Conseil municipal romarimontain, dont Danièle Fischer, adjointe aux animations, salons et tourisme, que le ruban inaugural été coupé. Le moment pour beaucoup de découvrir la trentaine de voitures de course « Rétro » exposées sous leurs plus beaux atours.

Trente bolides pour le plaisir de tous

Il y en a eu pour tous les goûts en allant de l’Alfa Roméo Alfeta 2.0 de 1975 à l’Alpine Type A470 (2018) victorieuse de la catégorie LMP 2 aux 24 heures du Mans avec un certain Pierre Thiriet au volant.

Mais le spectateur avisé ou simple curieux a pu aussi admirer l’Alpine Renault Type 1600 S (1971) Championne de France et d’Europe en 1970 avec Jean-Claude Andruet, l’Inaltera (1976) qui fut pilotée au Mans par Christine Beckers, la Peugeot 208 T16 (2013) 1ère à Pikes Peak avec Sébastien Loeb, la Peugeot 307 WRC Pilotée par Marcus Gronholm, la Jide 1600 S Maxi (1973) Championne de Ligue en région PACA, la Dodge Viper Type GT3, la mythique Lancia Stratos, la Fournier Marcadier Type FM 01 (1965), la Ford Type Mustang pilotée par Johnny Halliday et Henri Chemin au Monte Carlo en 1965, la Citroën DS3 de Sébastien Ogier et Esappeka Lappi, Fiat 131 Abatrth , 3 fois championne du monde constructeurs et autres bijoux mécaniques…




 La Dodge Viper Type GT3

      l’Alpine Type A470 (2018) victorieuse de la catégorie LMP 2 aux 24 heures du Mans


 l’Alpine Renault Type 1600 S (1971) Championne de France et d’Europe en 1970


Jean-Claude Andruet avec "Biche" , en compétition


 la Ford Type Mustang pilotée par Johnny Halliday et Henri Chemin au Monte Carlo en 1965


La Citroën DS3 de Sébastien Ogier et Esappeka Lappi

  La Peugeot 307 WRC Pilotée par Marcus Gronholm

 L'Inaltéra qui a été pilotée par Henri Pescarolo, Jean-Pierre Beltoise et Christine Beckers

      La Porsche Caïman 2005

Un salon sous le signe de « La femme dans la course »

« Cette année, nous rendons hommage aux femmes dans la course autour de quelques grands noms comme Michèle Mouton, Françoise Conconi, Anne Beverey « la Reine de Montagne », Christine Beckers l’éclectique championne belge. Toutes ont marqué le sport mécanique et nous nous devions de leur rendre hommage » a précisé Thierry Desjeunes le président d’Auto Passion de Gérardmer.

Parmi les pilotes présentes, Aline Boury, une Vosgienne placée à l’entrée du Palais des Congrès sous son barnum où l’on a retrouvé sa Citroën Saxo BTS N2 qui sera prise en main par un équipage 100 % féminin composé d’Aline Boury de Champray et de Valérie Ravaux de Ferdrupt. Les Vosgiens suivront avec attention l’évolution de cet équipage féminin qui promet.

      Aline Boury (Photo Facebook Aline Boury)

Présence de Jean-Claude Andruet et de Christine Beckers

Deux gloires du sport mécanique ont été présentes durant ce salon et ont gratifié ce dernier de nombreuses séances de dédicaces qui ont ravi le public connaisseur.

Christine Beckers dite « Christine » a illuminé son emplacement par son sourire et sa disponibilité

La pilote belge (Bruxelles-Uccle) a été une pionnière de la présence féminine en tant que pilote dans ce monde, au départ, très masculin. On l’a vue s’illustrer, avec brio, dans différentes catégories tel le circuit de tourisme et prototypes, mais aussi les rallyes, rallyes-raid, courses de côte, slaloms…



Christine Beckers avec entre-autres Henri Pescarolo et Jean-Pierre Beltoise

Son palmarès


Elle a aussi été la seule européenne à s’être qualifiée en Nascar sur l’ovale de Daytona (1977)

Christine a fréquenté tous les pilotes féminins, dont par exemple Michèle Mouton avec qui elle a gardé le contact.

          Christine et Jacky Ickx

Durant sa carrière, elle a fréquenté tout le beau monde du sport automobile dont le célèbre Jacky Ickx. Elle aussi été suivie par nombre d’admirateurs et nous a narré une anecdote.

« Lorsque j’ai fini ma carrière officielle de pilote, un fan japonais, photographe, m’a fait envoyer une boîte comprenant des dizaines de clichés de moi en course et dans les paddocks. A son colis, il a joint une enveloppe avec de l’argent et une lettre me demandant de faire un recueil de ces photos inédites, de l’imprimer et de lui envoyer un exemplaire en souvenir » a-t-elle expliqué

Elle poursuit avec l’autodérision bien connue des Belges, « C’est marrant, parce que les gens ont du mal à admettre que j’étais la pilote de l’Inaltéra et que la combi de course présentée sur le mannequin était bien la mienne. Ils me regardent comme une mamie de 76 ans et non comme une pilote. Et pourtant… »

    Christine Beckers devant l'Inaltéra et sa combi de course

Jean-Claude Andruet, un champion toujours aussi accessible

Durant tout le week-end Jean-Claude Andruet s’est plié aux demandes de dédicaces parfois cocasses de certains admirateurs.


       Les visiteurs sont venus faire dédicacer leurs objets et photos

« J’ai eu tout à l’heure un jeune homme qui est venu devant moi, a retiré son T-shirt en se mettant torse-nu, pour que je lui dédicace son vêtement. Plus tard, c’est un autre qui est venu avec le pare-soleil, de sa voiture pour la même demande. J’ai aussi signé des voitures miniatures et nombre d’albums. La passion automobile est toujours présente » a-t-il expliqué


Il faut dire que Jean-Claude Andruet ce n’est pas n’importe qui, et son palmarès est long comme le bras :

Son palmarès :

Sources Wikipédia

Le site Wikipédia reprend aussi ces victoires en Championnats de France de Rallye (33 victoires sur 17 ans), ses autres victoires notables (hors courses de côtes) et ses 19 participations aux 24 heures du Mans…




Bilan du salon par son président :

Le président Thierry Desjeunes et Jean-Benoît Tisserand maire de Remiremont (Photo mairie de Remiremont)


"Nous avons migré vers Remiremont parce qu’à Gérardmer, la location de l’Espace Lac a doublé au niveau prix. Y rester nous aurait obligés à augmenter sensiblement le prix de l’entrée et nous trouvions déjà que les 6 euros demandés depuis 2022 étaient un maximum. Nous avons été accueillis à bras ouverts par la mairie de Remiremont que je remercie à nouveau. Forcément, un changement entraîne des conséquences à savoir une fréquentation en baisse même si nous atteignons quand même plus de 2.000 entrées. Pour une première en territoire Romarimontain ce n’est pas mal du tout et déjà, je pense à l’édition de 2025 pour laquelle je réserve quelques surprises… En plus, j’ai vu et entendu que les visiteurs étaient ravis. Que demander de plus ? » a conclu le président

Le rendez-vous est pris, à Remiremont en 2025 !

Reportage et photos : Alain Reynders

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