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Remiremont - David Percheron, Secrétaire Général de la préfecture des Vosges, de retour à la cantine

En préambule des visites des cantines scolaires romarimontaines, une réunion a eu lieu à la salle des commissions en présence de David Percheron, Secrétaire Général de la Préfecture des Vosges et Sous-Préfet de l’arrondissement d’Épinal, de Sébastien Hach, Directeur Adjoint de la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETSPP) de Jean-Benoît Tisserand, le maire, Annie Dulucq adjointe en charge de l’éducation, de membres de la municipalité et de l’administration de la commune, ainsi que de directeurs d’établissements scolaires de la ville.

(Photo Alain Reynders)

Une réunion autour du dispositif "Cantine à 1 euro"


Jean-Benoît Tisserand, le maire et David Percheron Secrétaire Général de la Préfecture des Vosges (Photo Alain Reynders)


L’opération « Cantine à 1 euro » a été au centre des commentaires. D’autant plus que Remiremont a été une des premières municipalités à avoir franchi le pas vers ce dispositif et a proposé ces repas à un euro. Cette offre a été réservée aux enfants inscrits dans les écoles élémentaires et maternelles pour autant que le quotient familial soit inférieur ou égal à 400.

Qu’est-ce que le quotient familial ?

Le quotient familial est un outil de mesure des ressources mensuelles. Il tient compte à la fois des revenus professionnels et/ou de remplacement (indemnités, par exemple), des prestations familiales mensuelles perçues et de la composition de la famille. Ce dernier se calcule en divisant les revenus imposables d'un foyer par le nombre de parts fiscales. Un quotient familial de 400 ou moins est réservé aux revenus les moins élevés.

Un repas qui coûte en réalité près de 12 euros

De concert, Jean-Benoît Tisserand, le maire et David Percheron le Secrétaire général, ont rappelé qu’ un repas au restaurant scolaire coûte réellement 11.75 euros (ce montant est obtenu en tenant compte des coûts d’achat des aliments, parfois bio et souvent issus de la production locale, des infrastructures, du personnel et des encadrants, mais aussi de la création d’un nouvel espace imposé par le respect des règles sanitaires toujours en vigueur) . L’intervention de la commune sur ces 11.75 euros est de 8 euros/repas. Le reste, soit 3.75 euros est pris en charge par les parents.


La délégation s'est rendue, pour commencer, au restaurant de la Grange Puton (Photo Alain Reynders)


Donc, pour les foyers concernés (quotient égal ou inférieur à 400), la dépense est ramenée de 11.75 euros à 1 euro puisque l’état, par la signature de ce contrat l‘engageant pour au moins trois ans, prend à sa charge les 2.75 euros restants et ce pour plus ou moins 42 enfants touchés par cette disposition.

Un résultat dû à un bon partenariat

Les deux édiles se sont félicités de la bonne collaboration entre la mairie et la préfecture. « Il y a des quartiers pour lesquels un effort particulier doit être fait en leur faveur. On en trouve à Remiremont, à Saint-Dié et à Épinal. Nous devons leur consacrer de l’attention supplémentaire » a précisé David Percheron


(Photo Alain Reynders)


Ce dispositif a permis l’inscription de nouveaux enfants, qui jusqu’alors, avaient fait l’impasse sur le « repas cantine ». Toutefois, les édiles ont aussi voulu rappeler qu’il faut aider, mais aussi responsabiliser, sensibiliser et qu’on avait besoin de l’investissement de tous les acteurs dits de terrain.

Depuis peu, une convention de « petits-déjeuners » a été mise en place avec l’aide de l’état pour les maternelles. Les retours ont été très encourageants.

Une visite de deux restaurants scolaires de la ville

(Photo Alain Reynders)


Dès la réunion terminée, une délégation de 16 personnes s’est rendue au restaurant scolaire de la Grange Puton (où, ce jour-là, 122 repas ont été servis) et ensuite au Parc Monseigneur Rodhain.

Alain Reynders

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