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Jarménil – Le train déraillé a été replacé sur sa voie et a été tracté en direction de Metz, ce dimanche.

Fin de journée dimanche, après de nombreuses heures de travail, le TER victime d’un déraillement, a repris la direction d’Épinal, remorqué par un puissant loco-tracteur.


Le convoi en phase de remorquage (Photo Alain Reynders)


Des heures de travail acharné, jour et nuit

Dès les premiers moments du signalement du déraillement, les services d’assistance et de secours ferroviaires se sont mis en place. De nombreux techniciens ont été envoyés sur place pour analyser la situation et lui trouver une solution la plus rapide, mais la plus sécurisante possible.


De nombreux agents de la SNCF ont été sur la brèche durant plusieurs jours (Photos A. Reynders)


Le convoi a été remis sur rail (Photo A. Reynders)


« J’avais écrit que : l’ensemble de la ligne SNCF Épinal - Saint-Dié serait à l’arrêt jusqu’à mercredi matin le temps des réparations et du retrait du TER. En attendant, un service de transport via des cars avait été mis en place. Toutefois, je constate que, finalement, le train a pu être tracté et a libéré les voies au prix d’efforts acharnés des services SNCF » a précisé Dominique Pagelot, le maire qui a suivi les opérations sur place.


Le maire Dominique Pagelot est resté constamment informé (Photo Alain Reynders)

Les circonstances de l’accident : on en sait un peu plus.

Alors qu’il se déplaçait en direction d’Arches et en quittant le village de Jarménil, le conducteur s’est aperçu qu’un rocher de bonne dimension s’était posé sur les voies. À ce moment, le convoi roule à 80 km/h. Vigilant, le conducteur a eu le bon réflexe en actionnant le freinage d’urgence. Dans cette situation, c’est tout le convoi qui freine en même temps et non plus la seule motrice. Le freinage a grincé les rails sur près de 300 m avant de percuter le rocher à une vitesse estimée entre 40 et 50 km/h. Le bloc a été partiellement pulvérisé, mais a quand même réussi à sortir la motrice des voies en endomageant toute la partie basse de la locomotive.

« Les essieux ont été touchés, les bonbonnes d’air sous la motrice sont foutues et probablement d’autres pièces que l’on découvrira en atelier, sans parler du carénage » a précisé un des techniciens. 

Grâce à d’importants vérins hydrauliques, la machine a pu être, nouveau posée, avec d’extrêmes précautions sur les rails.


Les vérins qui ont soulevé le >TER (Photo Christian Renard)

Le carénage abîmé a été retiré des deux côtés de la motrice (Photo Alain Reynders)

Un remorquage tout en douceur

Ce dimanche vers 17 heures, un loco-tracteur puissant est arrivé sur les lieux. Les goupilles de remorquage ont été placées et sont, alors, entrés en jeu tous les vérificateurs. Le remorqueur a d’abord tiré le convoi sur 15-20 mètres sous l’œil attentifs des examinateurs et techniciens. 

Vérification des essieux et de la voie (photo Alain Reynders)

Vérificaction des ouvertures et fermetures des issues (Photo Alain Reynders)


Puis une marche arrière de contrôle a été demandée ainsi qu’ une vérification des portes d’ouverture. Après de nombreux palabres autour de la mise en œuvre du départ, le convoi pu se mouvoir et être remorqué. Le départ a été donné accompagné d’un grand coup de klaxon annonciateur de la fin d’une première partie de mission. Lentement, le TER s’est laissé emmener à une vitesse de 15 km/h d’abord vers Épinal. Ensuite, le convoi est part vers Metz et enfin vers sa destination finale : les ateliers SNCF



Le TER a quitté le territoire de Jarménil, en discrétion, remorqué par le loco-tracteur. Un épisode qui a occupé nombre de techniciens et capté l'attention des Chamérois et des utilisateurs de cette ligne. (Photo Alain Reynders)


Alain Reynders

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