Épinal - "Le Canon Français" a signé un premier banquet vosgien sous le signe de la fête et du terroir

Le Canon Français a organisé, samedi son tout premier banquet dans les Vosges. Une étape importante pour cette jeune société créée par deux trentenaires, Pierre-Alexandre et Géraud, entrepreneurs passionnés de terroir et de traditions françaises.. Trois mille quatre cents personnes ont répondu à l'appel de la fête...

Une aventure née pendant le Covid

À l’origine, les deux entrepreneurs ne prévoyaient rien d’aussi vaste. Ils avaient simplement commencé à vendre du vin pour soutenir un vigneron fragilisé par la crise sanitaire. De fil en aiguille, l’idée d’organiser des banquets célébrant les produits locaux et l’art de vivre à la française a émergé. Aujourd’hui, leur entreprise compte six salariés et collabore avec de nombreux sous-traitants, dont des agriculteurs des environs des lieux où sont organisés les événements.

Concernant l’entrée du fonds Sterin au capital, les fondateurs se montrent sereins : ce groupe a déjà investi dans plus de 130 entreprises depuis 2009 et Le Canon Français se portait déjà très bien avant cette arrivée. Il n’y a pas grand-chose d’autre à en dire.

Un banquet géant parfaitement orchestré

Sur place, au centre des congrès d’Épinal, l’organisation a impressionné. Servir un repas complet à 3 400 convives en dix minutes relevait du défi : c’est pourtant ce qu’a réussi l’entreprise Moine de Xertigny, habituée des grands rassemblements. Les autorités, sollicitées à l’issue de l’événement, ont confirmé n’avoir constaté aucun incident.

Dès les premières minutes, l’ambiance est montée. Aux tables, chapeaux colorés, marinières, drapeaux français et lorrains se sont mêlés à la bonne humeur générale. Après une Marseillaise entonnée debout et spontanément reprise par la salle, place à la fête : Michel Delpech, Hugues Aufray, Louise Attaque, Tri Yann… Les classiques de la chanson française ont fait vibrer les 3 400 participants. La piste de danse a été remplie bien avant 13 heures. Une banda a ajouté même une touche de féria à l’après-midi.

Un événement revendiqué comme « apolitique »

Si certains médias ont tenté de coller au Canon Français une étiquette politique, les organisateurs ont tenu à être clairs dès l’ouverture du banquet :« Ici, pas de politique. Nous sommes là pour célébrer la fête entre patriotes vosgiens. » Un message qui semble avoir été entendu. Les participants ne sont venus que pour une chose : partager un moment convivial autour de produits locaux, de musique et de danse.

« Se faire son propre avis »

Pour les curieux, cette journée a validé l’importance de l’observation directe :« On lit beaucoup de choses, pas toujours objectives. Aller voir par soi-même reste essentiel. » Et ce qu’ils ont vu, ce sont deux entrepreneurs « loin des caricatures véhiculées ici ou là », un public intergénérationnel et une ambiance simplement festive.

Bilan : une première vosgienne réussie

Clôturée à 17 h comme prévu, cette grande fête populaire a laissé l’impression d’une initiative positive et bien huilée, portée par une équipe jeune et déterminée.Le Canon Français a manifestement trouvé dans les Vosges un public enthousiaste, prêt à célébrer les traditions locales autour de la table… et sur la piste de danse.

Rédaction : Alain Reynders

Photos : Captures d'écran Vosges TV

Lien Vosges TV ; https://www.vosgestelevision.tv/info/info/Bonne-franquette-!-