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Val-D’Ajol – Julie Gerardin : 2e, en juillet, d'une compétition d’endurance internationale (CEI).

La course d’endurance équestre est une discipline très exigeante et aussi très encadrée. Or, elle reste assez méconnue, à tort, du grand public qui lui a préféré les compétitions de saut d’obstacles ou de dressage réalisées sur un site unique. L’explication se trouve peut-être là.

Julie et Abel durant l'épreuve internationale (Photo FB Julie Gerardin)

Une épreuve qui se déroule dans la campagne

En effet, la catégorie de l’endurance se déroule sur des distances plus ou moins longues, qui font traverser aux cavaliers et montures, les bois, sentiers, champs, campagnes et autres endroits sur un parcours donné fléché et chronométré.

Une course en pleine nature sur 140 kilomètres (Photo : FB Julie Gerardin)

Endurance ne signifie pas contraintes ou non-respect de l’équidé.

Dans son explication de la discipline, Wikipédia est assez complet :

« L'endurance est une course de fond pratiquée à cheval et en pleine nature, dans laquelle le but est de parcourir une longue distance : de 20 km à 160 km en une journée, ou 2 × 100 km sur deux jours. Cette course chronométrée doit être réalisée le plus rapidement possible tout en conservant une monture en parfait état de santé. Des contrôles vétérinaires obligatoires sont effectués de façon régulière tout au long du parcours. Ils garantissent la bonne santé de l’équidé, car en cas de doute (épuisement, boiterie, déshydratation...) celui-ci est mis hors-course. Tout au long de l'épreuve, l'effort de l'animal doit donc être maîtrisé. »


(Photo : à partir d'un cliché de Léon Blurck)

La région vosgienne possède des cavalières émérites sur ces épreuves.

Encore récemment (17 juillet 2022) une de nos représentantes, Julie Gerardin du Val d’Ajol (originaire de Remiremont) a brillé lors d’un concours CEI (trois-étoiles) à Wimmenau (dans le Bas-Rhin) sur une distance de 140 kilomètres.

En duo avec sa monture « Abel», elle a terminé cette course internationale de belle manière.

Julie et Abel

Julie nous raconte :

« Nous n’avions pas calculé cette épreuve dans mon programme. Ayant remarqué qu'Abel était en forme, que son passeport international était toujours valide et que la course se déroulait en Alsace, je me suis dit : pourquoi ne pas tenter une nouvelle 140 km ? Les 3 semaines qui ont précédé ce rendez-vous ont, donc, été un peu plus poussées en entraînement et adaptées à l’épreuve à venir.

Après le passage obligatoire chez le véto et le contrôle des paramètres, le départ est donné à 6 heures du matin. Cela a démarré tranquillement en compagnie d’une autre cavalière Française et une Belge. On s’est relayée en tête, sans difficultés.

Les boucles se sont suivies et se sont enchaînées sans contraintes (40.30.20 kms). Le cap des 90 kilomètres a été atteint et les choses sérieuses ont débuté.

La température a rapidement atteint les 30 degrés. Les deux concurrentes qui m’accompagnaient sont reparties avec un peu d’avance ce qui m’a contrainte à revenir au plus vite afin de ne pas finir seule. Il a fallu 8 km d’efforts pour recoller. Entretemps, le cheval de la cavalière belge a ralenti son allure. Nous ne sommes plus que deux sur le parcours. Objectif : finir proprement !

Seule dans les bois, il faut trouver la motivation et rester concentrée. Le mental doit prendre le dessus. À 15 kilomètres du but, Abel a eu un « petit coup de mou ». À 10 kilomètres de l’arrivée, il a retrouvé, tout comme moi, la motivation. Nous avons savouré le dernier kilomètre : moi émue et Abel frais comme un gardon après une épreuve de... 12 h 15 » a narré la cavalière

Un résultat qui doit être confirmé par le vétérinaire

Comme c’est une règle dans ces compétitions, le cheval doit passer à nouveau chez le vétérinaire pour les vérifications médicales. Le cardio de l’équidé a affiché « 60 » et ses allures parfaites ont été validées.

Le couple du Val d’Ajol a décroché une magnifique 2e place à cette course internationale.

« Je suis ravie. Abel a déjà 12 ans et il est parfois difficile à entraîner, mais il est tellement gentil et a cette envie de tout donner en surmontant ses peurs. Je suis heureuse d’être arrivée à ce résultat avec lui » a-t-elle conclu.

Le podium avec Julie Gerardin à la deuxième place (Photo FB Julie Geradin)

Remerciements à l'assistance

(Photo Léon Blurck)


Julie a ensuite remercié tous ceux qui l’ont aidé sur cette épreuve, parce qu’en Endurance, l’assistance a aussi un très grand rôle à jouer. Parmi ceux-ci, on a reconnu, Sarah Ausseurs Reckel, la cavalière d’endurance loya et amie de l’ajolaise.

L’endurance a, de nouveau, démontré qu’elle était une magnifique discipline et ce n’est pas pour rien qu’elle se retrouve dans les sept catégories équestres mondiales agréées par la Fédération équestre internationale (FEI) et est donc présente aux jeux mondiaux.

Alain Reynders

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