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Uxegney – L’usine a accueilli des artistes talentueux, lors d'un vernissage ce 07 juillet.

Comme à chaque vernissage d’expo, l’Usine a accueilli nombre de participants qui ont pu s’extasier sur les œuvres exposées tant en rez-de-chaussée qu’à l’étage. Coup d’une expo qui a lieu tous les week-ends du 08 au 30 juillet


Un vernissage qui a tenu toutes ses promesses (Photo Grand Angle - Florence Dolcini-Voirin)

Un panel de personnalités au vernissage

Ce type d’événement, à cet endroit mythique d’Uxegney, a toujours attiré nombre de personnes, dont un panel de représentants issus de différentes sphères. C’est ainsi que l’on a pu reconnaître Sylvain Demange, adjoint au maire d’Uxegney, empêché, entouré de plusieurs mandataires de la ville d’Uxegney, Patrick Nardin, maire d’Epinal, Kevin Guellaff, adjoint chargé des transitions numériques et de la ville de demain , Jacques Grasser conseiller municipal d’Epinal, délégué au patrimoine historique, aux archives municipales, l’écrivaine Laëtitia Reynders, Corinne Humbert (Lacoco) la talentueuse céramiste, Michel Terrier chroniqueur du blog « Trois-lièvres », de journalistes d’Actuvosges, différents membres de l’association Grand Angle dont Daniel Visse


Pendant la présentation des artistes (Photo Grand Angle- Florence Dolcini Voirin)

Une partie de l'expo avec Kévin Guellaff et Michel Terrier, entre-autres (Photos Alain Reynders)


Daniel visse, président de l'association Grand Angle en grande discussion (Photo Alain Reynders)

Pascal Skapal les artistes Anka Girls et Laëtitia Reynders (Photo A. Reynders)

Trois artistes qui ont occupé l’espace avec des œuvres d’exception

Anka Girls.

Deux regards qui se croisent un jour sur les bancs de la fac de Nanterre et qui se reconnaissent. À cette époque, la première, Karly, réalisait des passations expérimentales dans le cadre de sa thèse sur les couleurs préférées.

Quant à AnneV, la seconde, elle étudiait l'histoire et l'histoire de l'art. AnneV s'est très vite prise au jeu dans les recherches esthétiques de Karly en lui proposant un espace de peinture dans sa ferme en Champagne.

Karly en a profité pour s’initier au body painting. Elle sortait de l'atelier de plus en plus barbouillée de peinture jusqu'au jour où AnneV a compris qu'il fallait qu'elle mette les mains dans le cambouis. Une matière organique féminine semblait se profiler au-delà du corps...

Après une formation expresse en ébénisterie, AnneV a conçu une première œuvre murale en volume. D’autres essais ont suivi, puis se sont transformés au sol. Les deux artistes ont décidé de faire le mur en plantant un symbole féminin, l’utérus, représenté par la forme « U ». Le Gang des U mutants est la première expression de ce duo qui a su s’harmoniser avec le temps. Un peu comme les surréalistes, l’une commence, l’autre finit, à la différence qu’en amont, les deux artistes sont « gestantes » du projet créatif et les compétences sont devenues quasi transversales.


Les artistes "Anka Girls"

L’œuvre "Le transformiste" Le Gang des U mutants - 6 pièces/2 structures. Toile du jute sur structure bois, peinture aérosol - Fourrure synthétique. (photo Alain Reynders)

L’œuvre "Woman" (photo Alain Reynders)


"Nous sommes un utérus commun amoureux du Street Art qui se métamorphose en sculpture 3D, en brandissant dans les hauteurs, ses velours velus de fourrure synthétique. Des utérus en vue qui brisent le silence des femmes et qui désambiancent les théories fumeuses de la "femme objet" dénuée de toute pensée." ont précisé les artistes.

D’escabeau en escabeau, leurs gymnastiques artistiques les ont conduites à jouer avec des méga sculptures en kit en écho aux constructions de lego, afin de traduire les représentations kaléidoscopiques de leur psyché.

Aldo Parvillez

Il vit et travaille dans les Vosges.

Autodidacte, il a eu 1000 vies : ouvrier d'usine, démolisseur, moniteur de deltaplane, directeur de cinéma, formateur en insertion pour personnes en difficulté ou encore réalisateur de télévision.

À partir de 1996, il a choisi de devenir réalisateur indépendant et est parti faire des sujets d'actualité dans la bande de Gaza, mais aussi en ex-Yougoslavie et a posé sa caméra dans de nombreux pays d'Europe de l'Est.

Il a commencé à peindre un peu par hasard en 2003. Il est devenu plasticien presque involontairement. En 2005, dans un déménagement, il a retrouvé pinceaux et pots de peinture oubliés et a entrepris ses premiers tableaux. Depuis, il a exposé dans plus de 40 lieux en France et à l'étranger.


Captivée ... (photo Alain Reynders)

L'artiste et les visiteurs, dont Kévin Guellaff (Photo Alain Reynders)


"Bien que j’utilise souvent la ligne qui est le départ graphique plastique de tout, dessiner, écrire, délimiter une forme, ma peinture porte vers des signes graphiques vigoureux, inscrits dans un espace où le vide contribue parfois à l’équilibre de la composition.

Souvent, une forme unique géométrique renverse la lecture du tableau, cassant l'expression de paréidolie au-delà du cadre. Je ne revendique rien d’autre qu’une dimension poétique qui m’est intime. Dans mes toiles, il n’y a rien à reconnaître, elles

ne sont pas liées à une anecdote ; en général, elles ne représentent rien de concret qui parasiterait l’œuvre plastique, mais elles sont une ouverture aux sensations, aux

émotions, à la mémoire, à mon intériorité. Mon travail traduit un attrait pour le subconscient et le monde émotionnel, celui qui reste secret et intime à l’âge adulte, entre ombre et lumière, libre à vous de projeter le vôtre." a expliqué l’artiste.


Laëtitia Reynders et Aldo Parvillez (Photo Alain Reynders)


Lors du vernissage, il a longuement discuté avec l’écrivaine Laëtitia Reynders séduite par différentes œuvres exposées. Un entretien empreint de passions communes et de beaucoup d’humour.

L'exposition est accessible librement tous les week-ends du 08 au 30 juillet de 14 h à 18 h 30

A ne pas manquer ....

Alain Reynders (sur base, notamment, du communiqué de presse "Grand Angle")

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