Au lendemain de la Saint-Valentin, des cadenas d’amour signes de liens indéfectibles entre deux êtres, pourront être, désormais, attachés à des grilles placées spécifiquement sur la terrasse du plan d’eau à Remiremont, à l’instar du célèbre Pont des Arts à Paris.
(Photo Justine Lallemand)
Cette idée est une démarché initiée par deux amoureux romarimontains, Carine et Arnaud. Ils se sont rencontrés en ces lieux en l’été 2020, lors d’une promenade autour du plan d’eau. Ces quelques pas et ce lieu ont complètement bouleversé leurs vies. Ils ont souhaité que d’autres puissent, symboliquement, trouver le même bonheur et marquer l’endroit d’un cadenas comme un serment fait à l’un et à l’autre. C’est donc, naturellement, que ce couple a été le premier à sceller un cadenas d’amour sur ces nouvelles grilles.
Carine et Arnaud à l'endroit de leur première rencontre (Photo Justine Lallemand)
Une coutume aux origines diverses :
Certains considèrent qu’elle proviendrait de Serbie et existerait depuis la première guerre mondiale.
D’autres l’évoquent en Europe de l’ouest depuis les années 2000, voire même un peu plus tôt à Rome dans les années 1990. L’écrivain Federico Moccia décrivait cette pratique sur le pont Milvius dans son roman « Trois mètres au-dessus du ciel ». Certains films en ont fait également mention.
(Photo Justine Lallemand)
Enfin certains ont affirmé que ces cadenas d’amour remonteraient aux années 1980 en Hongrie (à Pecs). Ils étaient attachés sur une grille en fer forgé reliant la mosquée et la Cathédrale. La dernière suggestion en ferait une tradition provenant de Cologne (Allemagne) et serait bien plus ancienne que toutes les autres. Les amoureux accrochaient leur lien sur une grille du Pont Hohenzollem et puis en jetait la clef dans le Rhin qu’enjambait ledit pont.
Désormais, une nouvelle légende est en train de se créer sur les rives du plan d’eau de Remiremont et on retiendra que les premiers à avoir accroché un lien à ces grilles ont été Carine et Arnaud.
Alain Reynders
