Miss Lorraine 2025 : le comité dénonce les attaques en ligne et rappelle l’importance du respect

Alors que les 16 candidates en lice pour succéder à Assia Roosz-Tomenti, Miss Lorraine 2014, viennent d’être dévoilées sur la page Facebook officielle de la Délégation Miss Lorraine, un flot de commentaires offensants a terni cette étape clé du concours.Insultes, moqueries sur le physique, insinuations déplacées…

Des salves d'injures gratuites et méchantes

Ces attaques, parfois dirigées contre les candidates elles-mêmes, visent également le comité organisateur et ses partenaires — photographes, coiffeurs, maquilleurs — qui œuvrent bénévolement à la réussite de l’événement.

Face à cette dérive, la déléguée régionale Stéphanie Didon a réagi fermement :

« Nos 16 candidates s’engagent dans cette aventure avec passion et courage. Elles méritent soutien et respect. Notre équipe et nos partenaires travaillent bénévolement et avec professionnalisme pour mettre en valeur chaque candidate. Les propos insultants, moqueries, insinuations ou critiques déplacées n’ont pas leur place ici. Ils seront systématiquement supprimés et leurs auteurs bloqués. Nous nous réservons le droit d’intenter une action en justice pour tout propos haineux ou discriminatoire. Miss Lorraine est avant tout une aventure humaine, faite de respect, de bienveillance et de partage. »

Un problème qui dépasse le concours

La multiplication de ces attaques illustre un phénomène plus large : la haine en ligne.Propos dénigrants, discours discriminatoires ou rumeurs malveillantes prolifèrent sur les réseaux sociaux, bénéficiant de la rapidité, de la visibilité et de la viralité qu’offre Internet. Cette violence verbale, souvent masquée derrière l’anonymat, se répand sans filtre et nuit durablement à la cohésion sociale.

Dans bien des cas, ces comportements se situent dans une « zone floue » juridique, difficile à sanctionner immédiatement. Pourtant, leur impact est réel : isolement des victimes, altération de leur confiance en elles et banalisation d’une parole violente.

Un rappel à la loi

La justice française prend désormais plus fermement position face à ces dérives. La Cour de cassation, dans une décision du 29 mai 2024, a confirmé la condamnation d’un individu pour harcèlement moral aggravé en ligne, dans l’affaire dite « Mila ». En appliquant l’article 222-33-2-2 du Code pénal, la plus haute juridiction pénale a réaffirmé que les propos haineux, même virtuels, peuvent constituer un délit et conduire à des sanctions pénales.

Défendre l’esprit du concours

Pour l’équipe de Miss Lorraine, la priorité est claire : protéger les candidates et préserver l’esprit de l’élection. L’édition 2025 doit rester un moment de partage, de bienveillance et de mise en valeur des talents et de la personnalité de chaque participante, loin des attaques et des jugements gratuits.

Le comité appelle donc le public à privilégier l’encouragement et le respect, rappelant que la finale se tiendra le 11 octobre prochain, et que cette aventure, avant d’être un concours, est avant tout une expérience humaine.

Texte : Alain Reynders

Image : logo du Comité Miss Lorraine et photo annonce du même site