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Gérardmer – Une édition exceptionnelle pour "Les Rencontres du Cinéma de Gérardmer".

L’affiche des 18 films proposés avait donné l’envie et aussi le ton de ce que serait cette 26 e édition. Et le moins que l’on puisse dire est que, celle -ci, fera date dans l’histoire de ce rendez-vous hors du commun

Un des grands moments de ces rencontres (Photo Alain Reynders)

18 films de qualité et la présence surprise de Viggo Mortensen

C’est dans une belle ambiance, que s’est déroulé l’ensemble de ces « rencontres » ; une certaine harmonie même. Une affluence de professionnels et de public a constitué l’assistance aux films projetés. Régulièrement, la salle du Casino Joa a été complétement remplie à tel point que le mercredi, le président Denis Blum a confié que c’étaient déjà plus de 3.000 cinéphiles qui sont venus assister aux projections, dont celle de Viggo Mortensen cet acteur mythique du « Seigneur des Anneaux » qui a présenté sa deuxième réalisation


Viggo Mortensen lors de la conférence de presse (Photo AV)

Viggo Mortensen, la surprise qui a rendu fiers les organisateurs, a présenté « Jusqu’au bout du monde »

« On ne pouvait pas l’annoncer plus tôt, tant que nous n’avions pas la certitude, mais cette fois on peut se ravir de la présence de cet immense acteur hollywoodien» a expliqué Denis Blum le président des « Rencontres du cinéma »

La cerise sur le gâteau est que le réalisateur-acteur, bien qu’Américano-Danois parle très bien le français et qu’il a pris le temps à la fin de la projection de s’épancher sur son film et même de tenir une conférence de presse par la suite ;


Échange avec les spectateurs après la projection (Photo Hugo Regnier Assistant community manager à l'OTCGHV)

Viggo Mortensen à la conférence de presse (Photo AV)

Capture écran du film "Jusqu'au bout du Monde"


« J’ai toujours aimé le western et j’ai grandi entouré de chevaux que j’adore. Je souhaitais faire un western tout en respectant les règles classiques du genre. Ce qui est différent avec ce métrage est que le personnage principal est une femme (actrice Vicky Krieps) en 1860 dans l’Ouest américain. C’est assez novateur dans ce genre de film » a précisé le réalisateur

« Le tournage a été difficile, dur, mais j’ai eu la chance d’être entouré d’une très belle équipe et j’ai beaucoup appris au niveau expérience cinématographique. Je suis content du résultat et j’espère que le public appréciera également »  a conclu le réalisateur mais aussi acteur dans ce métrage (il joue le rôle de Holger  Olsen, le mari de l’héroïne)

Sortie en salle le 1er mai 2024



Un mardi marqué par le film « Une question de principe » d’Antoine Raimbault. 

Un film qui a mis en exergue l’affaire John Dalli, ce scandale au sein des institutions européennes dans les années 2012, dont le principal instigateur, dénonciateur, a été le député José Bové ; le chevalier blanc en cette affaire. Un film tourné à la façon d’un thriller-polar ce qui a permis de le rendre attrayant et très apprécié.

Au terme de la projection, le réalisateur Antoine Raimbault et José Bové sont montés sur scène pour expliquer les coulisses de ce  tournage de 18 mois  et les dessous de l’affaire.

« On peut dire que les 90 % de ce qui a été montré sont vrais. Il y a, pour les autres 10 %, quelques libertés prises avec la réalité mais qui n’ont, en rien, altéré celle-ci. Par exemple, Clémence, l’assistante n’existe pas en tant que telle dans la réalité, même si, plus tard, il y en aura bien eu une. La scène du dossier par la fenêtre, j’y avais bien songé à ce moment, mais ces dernières étaient verrouillées…Mais le réalisateur a créé une scène qui a vraiment failli exister. J’étais vengé»  a précisé José Bové 


Jean Walker (organisateur) Antoine Raimbault (réalisateur) et José Bové (Photo Alain Reynders)


Pour ce rôle c’est le belge, le liégeois, Boulli Lanners qui a été choisi. Un choix du réalisateur qui a de suite apprécié l’acteur, mais surtout l’homme, sa personnalité. « Boulli s’est très vite imprégné du personnage. Cela a été un plaisir de tourner avec lui.

Les scènes ont été tournées notamment au Parlement européen, tant à Bruxelles qu’à Strasbourg. On nous a laissé les portes ouvertes alors que franchement, l’affaire traitée était très délicate. On souhaitait quelque chose de dynamique à la manière d’un thriller et certaines scènes ont été reproduites à l’identique, notamment celle du face à face entre José et Giovanni Kessler, patron de l’Office anti-fraude de l’UE » a expliqué le réalisateur.

« D’ailleurs, dans la réalité, je me suis mis face à lui pour le provoquer, le déstabiliser. Kessler a même voulu me casser la figure et a été retenu par ses assistants » a surenchérit un José Bové hilare


José Bové (Photos Alain Reynders)


« Le personnage de Clémence (joué par Céleste Brunnquell) est un élément clé dans le montage du film. Je me suis projeté un peu à travers elle, pour découvrir toutes les arcanes de cette affaire. Et au final, elle représente un peu la relève de José » a précisé Antoine Raimbault

En fin d’entretien le réalisateur a rappelé ô combien le financement et le soutien de la région Grand Est avaient été importants. « C’est précieux d’être soutenu et accueilli de cette façon » a-t-il ajouté

Sortie le 1er mai (tout un symbole…)



 

"Un P’tit truc en plus", le 1er film réalisé par Artus

Artus est connu, notamment, pour son talent d’humoriste et ses one-man shows. Ici, il est sorti de sa zone de confort pour réaliser et aussi jouer ce film qui sera, certainement, très bien accueilli par le public.


Artus en interview pour Vosges TV (Photo Alain Reynders)


« J’avais adoré le huitième jour et depuis j’avais envie de mettre en scène une série de personnes qui ont ce p’tit truc en plus. Réaliser un film qui parle du handicap pour faire bouger les choses, c’était important pour moi. Le tournage s’est déroulé dans le Vercors, une région magnifique et aussi à Saint-Marcellin. Forcément c’est un humour un peu corrosif mais qui est créé pour partager de la bienveillance » a d’emblée précisé le comédien

« C’est un tournage exceptionnel avec des personnes exceptionnelles. Parfois certaines scènes ont été adaptées, voire même improvisées. On a beaucoup ri, surtout entre les prises. Certains plans ont été des surprises, notamment celui où je me confie sur le départ de ma mère, mon sentiment d’abandon. Et là, sans que ce ne soit prévu, Marie s’est confiée, également, racontant sa vraie histoire dans un moment touchant comme jamais »


  Artus en interview pour Vosges TV (Photo Alain Reynders)

Des fous rire ? 

Et comment ! Très souvent d’ailleurs…Comme ce moment où Ludo montre à Alice Belaïdi sa création qui ressemble à un sexe. Lorsqu’elle lui demande ce qu’est la partie basse, je lui glisse un mot dans l’oreillette et il a hurlé immédiatement « ce sont les couilles ». Ce n’était pas prévu, ni écrit, et tout le monde a éclaté de rire à la fin de la prise.

Ce film, c’est une colonie de vacances, avec tous les moments de vie que cela suppose, mais puissance mille parce que l’histoire, est portée et jouée, par des gens qu’on n’a pas l’habitude de voir au cinéma. (extrait d'Allo Ciné)

Il faut aussi savoir qu’il a fallu trouver des techniques  particulières pour chacun, afin de diriger les scènes au mieux. Comme je l’ai dit, pour Ludo c’était l’oreillette : il a répété tout ce qu’on lui demandait de dire et ce avec force et détermination. Arnaud, c’était la technique dite du perroquet : je devais lui dire exactement sa réplique afin qu’il puisse la répéter dans la foulée. Ils sont venus pour jouer, s’éclater, donc leur faire respecter des règles de tournage ce n’était pas possible. Alors, on a laissé venir et le résultat est que nous avons filmé des scènes réelles, saupoudrées de sincérité et de moments vrais. C’était génial ! »

 Sortie le 1er mai 2024



Une édition qui fera date :

Non seulement parce que la venue de Viggo Mortessen a été un événement dans l’évènement, mais aussi parce que de nombreux films ont été soutenus en présentiel par leur réalisateur ou acteurs. Le public et les professionnels ont aussi apprécié la qualité de ce qui a été présenté et notamment ces autres films comme : « The Trouble with Jessica », « Frères », « Pendant ce temps sur terre », « Indivision », « Petites mains », « Petite vadrouille » ont été des pépites qui raviront le public dès leur sortie prochaine  

Alain Reynders pour Actuvosges


Quelques clichés souvenirs de cette belle édition. (Photos Alain Reynders)


"Une affaire de principe" : film d'Antoine Raimbault

Antoine Raimbault et José Bové


José Bové

Antoine Raimbault, José Bové et Sébastien Georges le plus grand collectionneur vosgien d'autographes de personnalités

Jean Walker et Jérémy Clapin réalisateur du film de Science fiction "Pendant ce temps dur terre"


Jérémy Clapin


Jean Walker

Artus acclamé par la salle



Artus et Alain Reynders à la fin de l'interview pour Actuvosges





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