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Épinal – Jérémy Frérot et Pierre Guénard ont conquis les spinaliens, au showcase Magnum la Radio

Il y a quelques jours, pour son dernier showcase de l’année 2024, « Magnum la Radio » a placé la barre haute en invitant Pierre Guénard en avant-première et ensuite Jérémy Frérot pour des moments musicaux d’exception à la Souris Verte.


Pierre Guénard un artiste qui s'est livré sans réserve

Pour certains il a été une découverte. Pour d’autres ce sont des retrouvailles avec le leader du groupe Radio Elvis gagnant de la victoire de la musique 2017 dans la catégorie « Album Révélation ». Sur scène, Pierre a emmené les spectateurs sur ses notes rythmées et ses ritournelles construites et sensées.  Les spinaliens ont apprécié sa prestation et l‘ont chaleureusement applaudi au terme de son show. Sa tâche a été délicate puisqu’il a été ensuite suivi de Jérémy Frérot, ce chanteur au charisme certain qui a été attendu par ses fans. L’assistance très largement vosgienne a toutefois pu compter, dans la salle, sur la présence de fans venus de loin à l’instar de Marlene, arrivée de Thionville avec une amie.




Jérémy Frérot, ce « Gamin des sables » a transmis la chaleur du bassin d’Arcachon.

Sous les acclamations et lancé par les animateurs de la station de radio, Jérémy Frérot, a débuté, non sans humour son showcase par le titre « Adieu ». Ont suivi d’autres comme « A la vie qu’on mène », « Un homme » ou encore « Le chant des sirènes » (Fréro Delavega)…

Tous ces titres connus ont été entonnés par un public connaisseur, avec lequel le chanteur a communié, en partageant sa bonne humeur et sa douceur. C’est une salle pleine qui a vibré sous les notes de l’artiste.











A la fin du spectacle le chanteur a consacré, tout le temps restant entre la fin du concert et son départ, aux autographes et photos souvenirs avec tous les fans qui sont restés pour obtenir quelques instants avec leur idole.

Interview :

Chez Magnum, dans les nouveaux locaux de la station Jérémy a donné une interview sous la direction de Fred, en toute décontraction. En voici quelques extraits :

Quelques mots sur votre nouvel album ?

L’album est sorti en septembre et a été créé avec des copains. Il y a eu beaucoup d’échanges, de discussions, d’intensité, des bons moments, où on a refait le monde et qui m’ont inspiré … Tout ce que j’aime. C’est un album qui va directement vers ce que je voulais faire, sans limite, ni frontières, sans fioriture et qui laisse plus de place à la voix et qui a donné un album plus chaleureux

Pourquoi avoir attendu 2 ans pour sortir ce dernier ?

J’ai consacré ces deux années à ma famille. En quinze ans, je ne m’étais jamais arrêté. J’en avais besoin, je voulais prendre un peu de temps, pour moi, pour mes enfants. J’étais fatigué et l’inspiration en berne.

Le titre gamin des sables tourne boucle et est très apprécié. Tu nous en parles ?

Gamin des Sables parle avec nostalgie de mon enfance autour du bassin d’Arcachon, où j’ai grandi et où je vis, C’est un peu notre madeleine de Proust. C’est une nostalgie que je qualifierais de « positive ».


Es-tu toujours en contact avec Florian (son ex binôme de Fréro Delavega) ?

Oui bien sûr. On se voit régulièrement pour discuter du temps qui passe, de la vie, de comment on se gère chacun de notre côté, mais presque pas de musique.

Aimes-tu t’entendre à la radio ?

Je n’ai aucun souci avec cela, je dirais même que c’est agréable, puisque le fait de passer sur les ondes démontre que les radios ont aimé et ont été touchées par  mon travail et mes chansons. N’oublions pas que c’est grâce aux radios que les chansons vivent et rencontrent le succès. Je me sens un peu « comme à la maison » quand je suis dans une telle station.

Quelle est la différence entre le Jérémy d’avant et celui d’aujourd’hui ?

Ouh là, répondre à cette question est compliqué. J’imagine que le Jérémy d’il y a quelques années, serait fier de celui d’aujourd’hui. Je suis devenu un artiste solo. Cela m’a fait du bien et je me suis senti plus ...légitime.

Dans ta chanson « Zéro » tu évoques « 7 milliards de chaises, où est ta place ? » . As-tu trouvé ta place ?  

Bah, je me dis qu’on a tous plusieurs chaises, je pense. Celle du père, du chanteur, de l’ami… Ce sont plusieurs chaises qui en créent une seule.


On sait que tu te livres facilement à ton public et encore plus à travers ce dernier album…

C’est vrai, j’ai moins utilisé de métaphore, c’est plus direct, plus cash. Ces deux années d’arrêt m’ont permis de changer, quelque peu, ma vision du monde

Il y a deux ans, tu es venu à Nancy, notamment pour rendre visite à l’équipe de basket ou à des producteurs locaux sur les marchés. Quelle était la raison de ce voyage ? Déplacement purement personnel. J’avais envie de rencontrer cette équipe qui représente très bien sa ville. Par contre j’ai aussi fait d’autres endroits comme Lyon, Toulouse… J’avais vraiment cette envie de rencontrer ces gens et finalement de créer des ponts entre des univers bien différents et aller voir les gens au plus près.

Tu es très impliqué dans l’association « Les restos du cœur » dont ta maman est une des bénévoles. Seras-tu de la prochaine édition à Montpellier ?

Oui, évidemment, même si cela va être chaud, parce que durant cette semaine, j’ai aussi mes concerts personnels. Donc il y aura beaucoup d’aller et retours, mais je veux en être tant cette cause me tient à cœur.

Quelques questions/réponses rapides? Voici la première : réussir sa carrière est-ce réussir sa vie ?

Non

Quel est le premier album acheté seul ?

Kyo, « Le chemin »

Quel artiste t’as impressionné ?

Bernhoft

Quel artiste aimerais-tu voir en live ?

Steel Woods

En dehors de l’eau, quelle est ta boisson préférée?

Le vin

Le sportif que tu vénères?

Jonah Lomu (joueur de rugby)

La chose la plus ridicule que tu as achetée ?

Rires. Un gadget vu sur le net. Une planche à plier les T-shirt. Je l’avais offert à ma première copine

Quelle est ta blague de papa préférée ?

Qu’est-ce qu’un hamster dans l’espace ? Un hamsteroïde…

(Photo Magnum la Radio)

Jérémy Frérot a conquis tout le monde par sa simplicité, sa gentillesse et sa disponibilité. Le soir même il est reparti vers d’autres horizons…

Texte et photos : Alain Reynders

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