Uxegney - L’Usine des songes; quand l’art devient refuge et lumière
- actuvosges88
- 6 juin
- 2 min de lecture
À l’Usine d’Uxegney, les murs s’ouvrent aux murmures du monde. Du 7 au 29 juin 2025, chaque week-end de 14 h à 18 h30, huit artistes vous invitent à franchir le seuil d’un ailleurs, à travers une exposition singulière : L’Usine des songes. Une parenthèse suspendue où l’art s’élève comme un souffle, un langage d’émotions tissées en silence.

Une symphonie de matières et de sens
Fer, peinture, lumière, forme : les médiums s’enlacent et dialoguent dans une alchimie féconde. La dentelle de métal d’Aude Vaxelaire cisèle le vide comme un poème à ciel ouvert. Les toiles d’Isa de Fougères, voilées de symboles, évoquent des récits intimes, des prières d’ombre et de clarté.
Arman Tadevosyan offre une vision mystique du monde, tandis que Leo Ava sculpte l’engagement dans la matière, là où l’art prend corps dans le geste. Hermine Demiro mêle les teintes du monde avec une grâce métissée, Sirarpi Mikayelyan insuffle le vivant dans des formes habitées.
Et puis il y a les songes. Ceux de Gago Chtchyan, nourris d’exils et de réminiscences, et les errances plastiques d’Artouche Mkrtchian, qui transforment la mémoire en paysages sensibles.
Une exposition comme un voyage intérieur
Dans cette Usine des songes, rien n’est figé. Chaque œuvre devient une porte entre deux mondes : celui du visible et celui du ressenti. L’exposition tisse ainsi une constellation d’univers où les sensibilités se croisent, se répondent, s’enlacent.
Il ne s’agit pas seulement d’art à contempler, mais d’humanité à rencontrer. Ici, l’Usine devient atelier de l’âme, lieu de passage où la création relie les promesses d’ailleurs à nos fragments intérieurs.
Un rendez-vous avec la poésie du monde
Le vernissage aura lieu le samedi 7 juin à 18 h 30, en présence des artistes. Un moment chaleureux, ouvert à tous, pour échanger, ressentir, partager.
L’entrée est libre, l’accueil est vaste. Qu’on soit amateur éclairé ou simple curieux, L’Usine des songes nous rappelle que l’art ne se possède pas : il se traverse. Il nous parle quand les mots manquent, il éclaire quand les jours se fanent.
Rédaction : Alain Reynders
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