Saint-Nabord – Françoise Baderot sous d’autres cieux

C’est dans l’église largement remplie de Saint-Nabord que l’abbé Claude

Durupt a célébré les obsèques de Françoise Baderot, née Noël, le jeudi 23

Janvier dernier

Toujours présente pour sa famille et ses amis

Née à Remiremont, Françoise a grandi entourée de l’amour de sa famille. Elle était la

cadette d’une fratrie de cinq enfants. Elle a passé sa prime jeunesse au lieudit « Ranfaing »

de Saint-Nabord.

Rappelons que son papa a été le maire de Saint-Nabord durant plusieurs mandats. C’est pendant une courte hospitalisation qu’elle est décédée au CHU de Nancy quelques jours après le décès de sa belle-mère, Marie Madeleine Baderot.

Scolarisée à l’institution Jeanne d’Arc elle a choisi l’école d’infirmière à Épinal. Femme de

cœur et de dévouement, Françoise a consacré sa vie à soigner les autres. D’abord à

l’hôpital, puis comme infirmière libérale à Saint-Nabord / Remiremont pendant 10 ans et

enfin, après un perfectionnement par une formation en pédagogie par objectifs et la

préparation d’un master en hautes études sociales, elle a enseigné aux élèves de BEP

sanitaire et social.

Mariée à Bernard Baderot, Françoise a été un véritable pilier pour ses quatre enfants, Stéphanie, Michaël, Jérôme et Guillaume. Mère dévouée et épouse aimante, elle a

su concilier vie professionnelle et responsabilités familiales avec une énergie exemplaire.

Plusieurs fois, Françoise a dû s’adapter pour une nouvelle vie, en divers endroits, afin de

suivre l’évolution professionnelle de son mari. Infirmière dans un lycée pendant 12 ans en

Alsace, puis pendant 6 ans à Montbéliard et 4 ans en Auvergne.

Là encore, son professionnalisme, son écoute et son humanité ont marqué. Douée d’une fibre artistique, elle a exprimé ses talents à travers des décorations minutieuses, dans sa maison ou son jardin et ses créations en patchwork sont de véritables œuvres d’art. Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur de sa famille et de ses amis. Le souvenir de cette femme exceptionnelle, aimante et généreuse reste gravé dans la mémoire de ceux qui l’ont connue.

Comme il fallait s’y attendre, l’église de Saint-Nabord était bondée, jeudi 23 janvier, jour de

ses obsèques, tant Françoise et Bernard comptaient d’amis en plus de leurs familles.

Nous présentons nos condoléances à Bernard et sa famille.

J.C Bigorne