Cette édition anniversaire a été attendue par les festivaliers et ils n’ont pas été déçus. Une version revenue au Parc du cours, saluée par le soleil durant ces 4 jours.
Toutes les allées du Parc ont été investies par les festivaliers (Photo Alain Reynders)
Des images plein les yeux
Tout le monde de l’imaginaire a fonctionné à l’heure spinalienne durant 4 jours. La ville a été investie par plus de 500 auteurs venus de tous les horizons, mais aussi par des dizaines de milliers de visiteurs qui, non seulement, ont établi leur point de chute au Parc du Cours, mais ont aussi déambulé dans la ville et ses alentours.
L'écrivaine Shelley Parker Chan a fait déplacer les foules. (Photo Alain Reynders)
Des retombées uniques pour la cité des Images
A fortiori, tous ces visiteurs ont eu une influence sur le monde économique spinalien.
« Il n’y a plus moyen de trouver la moindre chambre d’hôtel ou des chambres d’hôtes à plusieurs kilomètres à la ronde. Les festivaliers se sustentent dans les restaurants locaux et font vivre le festival. Les Imaginales sont devenues, en 20 ans, incontournables » a rappelé Patrick Nardin, le premier magistrat de la ville.
Patrick Nardin, le maire d’Épinal lors de son allocution de bienvenue (Photo Alain Reynders)
Ailleurs, c’est Elisabeth del Gennini qui s’enquiert des ressentis des auteurs et de quelques exposants. « Nous sommes, tellement, tous ravis d’avoir pu revenir à la formule originelle tout en ayant accentué les animations dans le Parc du Cours » a-t-elle précisé avant de repartir vers une conférence.
Des auteurs chez les libraires et les Maisons d’Éditions.
Du monde chez les libraires (Photo Alain Reynders)
Les Imaginales ce sont 4 libraires locales qui ont reçu pléthore d’auteurs nationaux et internationaux. Les Imaginales ce sont aussi, nombre de Maisons d’Éditions installées face aux libraires sur le pourtour intérieur de la bulle du livre. Certaines sont là depuis le début du Festival. D’autres les ont rejointes et sont restées fidèles au plus important festival de l’Imaginaire français. Parmi les plus connues on a repéré, Mnémos, actu SF, Chat Noir, Rebelle, Gil-Dklogue, Elixyria, l’Homme Sans Nom, La plume Blanche, le Héron d’argent, Malpertuis, Mage Editions…. A l’extérieur, dans les barnums installés dans le Parc, quelques auto-édités, des artisans, des animations, un village de Body painting … Dans l’espace cours, la Bd, les illustrateurs, dessinateurs, quelques photographes… Soit un beau brassage d’artistes et acteurs de l’imaginaire réunis pour faire rêver et oublier la morosité.
Toutes les personnes croisées ont apprécié ce festival et sa formule retrouvée. Même si la chaleur a parfois, ralenti les déplacements de certains à l’intérieur de la bulle, il y a eu énormément de monde. Les organisateurs ont espéré une fréquentation de 45.000 à 50.000 participants. On peut affirmer, sans se tromper, que ces chiffres ont été, certainement atteints, voire dépassés.
Les Maisons d’éditions et leurs auteurs ont également fait déplacer les lecteurs (Photo Alain Reynders)
Le Body Painting a été très apprécié par les festivaliers (Photo Alain Reynders)
Les auteurs locaux ont aussi été à la fête :
Nul n’est prophète en son pays dit-on… Et pourtant ! Que ce soit Gilles Laporte, Laëtitia Reynders, Johan Heliot,, Daniel Visse, Manu’Art, Alain Berard… Tous ont été ravis de cette édition ; « Quel plaisir que de se retrouver au sein du Parc du cours et retrouver les amateurs du livre» a précisé Gilles Laporte.
« Ici dans la partie Espace cours, on n’arrête pas et les gens sont curieux et avides de lectures de toutes sortes » ont repris Daniel Visse et Manu’Art installés, dans la fraîcheur d’un courant d’air appréciable.
Les photographes et illustrateurs à l'Espace Cours (Photos Alain Reynders)
« Cette année, c’est un grand cru. Une organisation sans faille qui rend le sourire aux auteurs et aux festivaliers » a déclaré Laëtitia Reynders. « Toutefois, on ne peut faire autrement que d’avoir une pensée pour Patrick Bourgeois notre ami éditeur de Jeuxey (Parfum de nuit) avec qui nous avons été voisins de stand pendant des années sur ce festival et qui nous a quittés en 2020. Nous sommes nombreux à l’avoir évoqué ces jours-ci. Il aurait aimé cette édition.. ; » a-t-elle renchéri.
L'autrice Laëtitia Reynders a retrouvé ses lecteurs avec un plaisir non dissimulé (Photo A.R)
Un dimanche d’affluence pour marquer le coup.
Le dimanche 22 mai, a vu des milliers de festivaliers venir profiter des dernières heures de l’édition anniversaire et faire le plein de lectures. Certains, sont venus avec des valises vides à remplir, d’autres ont fait des allers et retours, presque frénétiques, entre la bulle du livre et le coffre de leur voiture pour s’alléger de leurs achats avant de repartir de plus belle à l’assaut des auteurs. Pour tous, il y a eu des anecdotes, de belles histoires, de l’émotion dans les retrouvailles, des échanges sur les lectures, des partages. Soit tous les ingrédients qui font qu’un évènement est réussi. Cette édition restera gravée dans les mémoires des participants.
La bulle du livre toujours aussi fréquentée malgré la chaleur (Photo Dominique Andrès)
On ne peut que remercier l’ensemble de l’organisation, la ville d’Épinal, les services techniques et tous les intervenants, quel que soit le niveau d’implication.
Alain Reynders
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